L'un des derniers quartiers de Tokyo que nous avons visités pendant notre premier voyage est celui de Marunouchi, qui abrite le palais impérial de l'empereur du Japon et son immense parc. Mais avant toute chose, levez les yeux en sortant de la gare de Tokyo car elle a une architecture bien spécifique et originale pour le pays dans lequel elle se trouve! De style européen du début du 20ème siècle, elle en impose avec ses briques rouges et ses jolis détails, au cœur d'un quartier de buildings! Elle a été détruite par les bombardements mais reconstruite en 1947 (j'ai l'impression que je dis un truc comme ça à chaque article concernant un édifice historique japonais, non?).
Le dernier jour de notre premier voyage au Japon, nous nous sommes rendus dans un lieu dont nous rêvions depuis des années: le Musée Ghibli! Si je les ai découverts à la toute fin de mon enfance (à 12 ans), les films de ce studio ont une place à part dans mon cœur (comme pour beaucoup de gens j'imagine): je les ai presque tous vus, j'ai ma petite préférence pour certains (je pense que ça va être dur de détrôner Princesse Mononoké) mais il n'y en a pas un que je n'ai pas trouvé génial. Alors forcément, c'était un peu mon Disneyland... à la sauce Miyazaki, Takahata et consorts! Je vous propose donc de vous emmener dans la visite de ce musée, je ne vais pas trop vous gâcher la surprise car je ne vous montrerai que des photos de l'extérieur (elles sont formellement interdites à l'intérieur, il faudra faire un peu marcher votre imagination, mais ce n'est pas plus mal car au moins vous découvrirez tout avec vos propres yeux si vous avez vous aussi la chance de le visiter un jour!)
Après plus de deux mois sans articles, me voilà de retour! J'avais besoin d'une pause, et puis comme chaque été, je n'ai pas envie de passer beaucoup de mon temps libre derrière un écran (j'y suis déjà toute la journée au travail!) et je n'ai pas non plus envie de poster des articles sans y consacrer plusieurs heures. Mais la passion du partage, de la photo et de l'écriture n'est jamais loin et finit toujours par revenir! J'espère en tous cas que vous allez bien et que vous êtes toujours par là!
De retour du Japon depuis déjà un petit moment, ce n'est pas (encore) de ce voyage dont je vais vous parler! Il faut bien que l'on finisse le road trip en Écosse avant, c'était il y a un peu plus de deux ans déjà! Avant dernière étape avant de retrouver Edimbourg: Inverness! Pour être honnête, nous n'avons pas trouvé le centre-ville très intéressant, ça manquait beaucoup de charme... Ce qu'on a beaucoup aimé en revanche c'est la balade au bord de la rivière Ness, en passant par les Ness Islands, petites îles reliées par des ponts avec beaucoup de végétation et des jolies vues, à quelques encâblures du centre. Une balade bucolique en fin de journée, parfaite pour s'aérer après la longue route depuis l'île de Skye!
A Inverness il y a aussi un château mais il n'est pas ouvert au public. Depuis les rives, qu'il surplombe, on peut tout à fait l'admirer! C'est d'ailleurs à son niveau que commence notre promenade...
Me revoilà avec un nouvel article! Je sais, ça fait un moment... Je vous avoue qu'avec l'arrivée du printemps j'ai perdu pas mal de motivation à passer des heures derrière mon ordinateur, et je ne m'en veux même pas! Certes ce n'est pas très bon pour les stats du blog, mais franchement, depuis quelques mois, j'ai décidé de ne plus y accorder d'importance! Finalement je sais que vous êtes plusieurs à être au rendez-vous quand je publie et c'est déjà bien cool.
C'est avec plaisir que je vous retrouve pour vous emmener une fois de plus dans des temples de Kyoto, dans le quartier d'Higashiyama qui en concentre énormément. Je vous propose donc une petite balade tranquille avec des petites ruelles kawaii et plusieurs temples successifs, pour finir avec le Shoren-in! On a plus ou moins suivi l'itinéraire du Lonely Planet, juste après avoir visité le Kiyomizu-dera, et c'était parfait!
Juste après la rue Ninnen-Zaka et juste avant le Kodai-ji, il y a une petite ruelle discrète et piétonne, longée de maisons traditionnelles en bois, Ishibei-koji. Ne la ratez pas! Continuez un tout petit peu et vous trouverez des maisons plus modernes, mais entre la petite allée et la végétation un peu dans tous les sens, le charme opère!
Revenez sur vos pas: juste à droite des escaliers montent une pente qui vous mène au Kodai-ji. Non loin des endroits les plus visités de Kyoto, il y avait pourtant moins de monde, d'où l'impression de calme qu'on a ressentie après le surpeuplé Kiyomizu-dera.
Nous redescendons et continuons ensuite notre chemin vers le nord, à travers le parc Maruyama-Koen, en direction du Chion-in. Malheureusement nous arrivons peu de temps avant la fermeture (à 16h30, d'ailleurs beaucoup de temples ferment tôt, je vous conseille fortement de prendre cette donnée en compte pour vos visites pour éviter des déceptions comme celle-là.) du coup entre la partie en travaux et le manque de temps nous n'avons pas pu voir grand chose! Dommage, car en plus, ça avait l'air immense... mais voici quand même un aperçu partiel. C'est une bonne excuse pour y retourner aussi!
Vite, vite, il nous reste le Shoren-in à voir, et il ferme une demi-heure plus tard! Ne voulant pas rester sur notre faim là aussi, nous pressons un peu le pas, et nous avons bien fait! Ce petit temple est sublime et son atmosphère vraiment relaxante. L'intérieur est sympa aussi, avec de beaux détails sur les panneaux coulissants.
En dehors d'un groupe d'amies en kimono, il y avait juste un couple de retraités japonais qui se promenait tranquillement et un couple de jeunes occidentaux allongés sur les tatamis pour se reposer. C'était un moment un peu hors du temps, c'est vraiment une chance d'avoir pu profiter de cet endroit dans de telles conditions.
Arrachez vous à la contemplation du jardin pour prendre le petit chemin
qui monte sur les hauteurs du temple : une bambouseraie s'y cache, ainsi qu'un petit sanctuaire sobre avec un torii de pierre, désert. Une ambiance un peu désuète et mystérieuse... La vue sur le temple est aussi intéressante depuis cet endroit.
Le chemin vous fait faire un circuit tout autour de l'enceinte, où plusieurs bâtiments sont parsemés, alternant avec des passages plus végétalisés. La lumière de fin de journée vient peu à peu dorer les bâtiments et jouer avec les feuilles des érables, sublimant infiniment les lieux.
Cette journée se terminera par un dernier sanctuaire, puis une balade dans le célèbre quartier de Gion... qu'il me reste encore à vous raconter très prochainement. Je n'aurais finalement pas totalement fini de vous raconter notre premier
voyage au Japon de 2015 avant de partir lundi prochain pour une deuxième aventure nipponne! (tellement hâte les gars!) Je n'ai pas prévu d'articles mais suivez moi sur Instagram, je pense que je vais pas mal partager là bas!
Une fois n'est pas coutume, je ne vous parle pas d'un livre écrit par un auteur japonais... mais américain, Arthur Golden! Cela dit, je pense qu'il a sa place sur mon blog car il vous transporte au Japon des années 20 à 50, au temps où les geishas étaient encore nombreuses. J'avais vu son adaptation cinématographique en salle à sa sortie en 2005, et j'avais beaucoup aimé, on en avait été émues aux larmes avec une de mes amies (je crois bien que j'en avais même fait un article sur mon blog de l'époque, qui n'existe plus!) Je l'avais trouvé tellement beau, et le destin de cette femme tellement fascinant... Depuis je m'étais promis de lire le roman duquel il est tiré, je l'ai finalement fait des années plus tard, et je ne regrette pas!
Il relate le parcours hors du commun de Chiyo, une fille de pêcheurs pauvres dont le destin va basculer. Arrachée à sa famille, elle transformera sa peine en ambition, et deviendra plus tard Sayuri, l'une des plus célèbres geishas du quartier de Gion à Kyoto, dans les années 30, avec l'espoir que l'homme qu'elle aime secrètement la remarque un jour... Mais cela ne va évidemment pas se faire du jour au lendemain, elle devra grandir et s'affirmer, faire face à des rivalités et surmonter des obstacles. Nous suivons ainsi tout au long du livre son parcours non seulement en tant que geisha mais également en tant que femme.
Nota bene: Non, les geishas ne sont pas des prostituées! Ce sont plutôt des dames de compagnie, artistes accomplies dans différents domaines, excellant dans l'art de la conversation et du divertissement, mais elle n'offraient pas des services sexuels à leurs clients (bien que certaines le faisaient). La seule personne avec qui elles pouvaient avoir des activités intimes était leur danna, un protecteur qui leur fournit un soutien financier. Je vous renvoie à cet article de Vivre le Japon qui explique très bien ce que font exactement les geishas!
Le récit est écrit à la première personne et on suit la vie de Chiyo / Sayuri via son propre point de vue. J'aime beaucoup quand le personnage principal est narrateur, on a ainsi toutes ses pensées et émotions, et dans un roman tel que celui-là, qui traverse plusieurs périodes de la vie d'une femme avec une sensibilité, des opinions, une personnalité qui évolue, c'est plutôt très bien adapté.
Lorsque Chiyo y met pour la première fois les pieds, on commence à découvrir Gion en même temps qu'elle via ses yeux . Avec elle, on apprend petit à petit les codes de ce monde à part entière, de cette société un peu coupée du monde à l'esthétique soignée. Elle rejoint l'okiya (maison de geisha) Nitta, dirigé par Mère, avare, acariâtre et qui dirige d'une main de fer les finances de la maison avec très peu d'humanité, Grand-Mère qui est une ancienne geisha âgée, égoïste et capricieuse. Mais la pire de toutes restera la geisha star de l'okiya, Hatsumomo, une femme sublime mais méchante et cruelle, prête à tout pour détruire notre héroïne. Chiyo trouvera cependant une écoute et du réconfort auprès de Tatie, gentille et patiente envers elle, un peu comme une grande sœur. Elle devient amie avec Pumpkin, une autre apprentie geisha de son âge qui habite dans l'okiya, mais comme elles ont les mêmes ambitions, leur amitié ne sera pas toujours simple. Mameha, une des geishas les plus appréciées de Gion, l'aidera aussi énormément.
On s'attache rapidement à l'héroïne, touché par les épreuves qu'elle traverse. On admire aussi sa patience face aux obstacles qui se dressent devant elle au fil des ans, et par rapport aux sentiments qu'elle nourrit pour le Président. Par contre, là où sa naïveté est normale et attendrissante lorsqu'elle est enfant, elle en devient agaçante une fois qu'elle devient vraiment geisha et passe dans l'adolescence puis l'âge adulte. Chiyo/Sayuri est loin d'être idiote et se montrera même calculatrice par moments, mais elle se fait plusieurs fois manipuler, notamment par Hatsumomo. Elle est aussi naïve dans le sens où à certains passages du livre, on dirait qu'elle ne se rend pas compte que certains de ses actes sont blessants pour d'autres personnes, et elle est finit souvent surprise des conséquences pourtant évidentes.
Mise à genoux par la cruauté des autres ou ses propres erreurs, elle touchera souvent le fond, mais son amour, sa patience et sa résignation réussiront à la faire progresser, petit à petit, étape par étape. Même dans les abysses, son espoir refait toujours surface. Très malheureuse au départ, elle se résignera et devenir geisha deviendra sa seule porte de sortie, et ce sera aussi la seule façon de réussir à atteindre le Président, l'homme beaucoup plus âgé qu'elle dont elle rêve depuis sa rencontre avec lui. Elle comprendra cependant qu'être une geisha accomplie et renommée est un véritable sacerdoce, avec son lot de souffrances et de terribles sacrifices. D'ailleurs le thème de la perte est extrêmement présent à plusieurs reprises dans le livre.
Ce qui est intéressant c'est aussi qu'en suivant son apprentissage, on apprend beaucoup sur les exigeants arts traditionnels japonais (le théâtre, la danse, le shamisen (instrument à cordes), le chant en ce qui concerne les geishas) qui demandent une discipline inébranlable. On découvre aussi de nombreux aspects de la vie des geishas: habillement, coiffures, mode de vie et même le mizuage (le rite de passage d'apprentie (maiko) à geisha, associé avant les années 60 à la mise aux enchères de la virginité - cet aspect a depuis été heureusement aboli). On sent que l'auteur a étudié son sujet et l'immersion est telle qu'au début je me suis demandée si c'était une histoire vraie, mais il s'agit bel et bien d'une fiction! Cela dit, je ne suis pas spécialiste de l'histoire des geishas, et je sais qu'il a parfois été reproché au livre d'être plein de clichés... mais comme c'est un roman, j'ai choisi de me laisser emporter sans me poser trop de questions.
L'un des points forts de ce livre est aussi le décor et l'ambiance. On se retrouve plongé dans un Japon suranné, encore plein de traditions, d'autant plus dans le quartier de Gion. On s'imagine aisément le tableau idyllique de rues bordées de machiyas, avec les lumières colorées des lanternes dans la nuit, et les fleurs de sakura qui viennent toucher l'eau d'un canal, pendant qu'une geisha traverse un pont en pousse-pousse... Les descriptions sont très vivantes et peignent magnifiquement le décor et l'ambiance. Mais même si c'est plaisant de déambuler mentalement dans un tel décor pendant la lecture, même si c'est dépaysant, ça fait presque trop carte postale, Japon parfait... peut être que cela est dû au fait que l'auteur est américain, même s'il connaît très bien le Japon?
Cependant, cela va être ébranlé avec l'arrivée de la seconde guerre mondiale, qui va complètement changer le Japon, suite à sa défaite, sous l'occupation américaine. Cela marque évidemment clairement un avant et un après dans la vie de Sayuri, car son monde ne sera plus jamais le même. Mais toujours, l'espoir la tiendra... et lui permettra peut être d'enfin réaliser ses rêves.
Pour finir, c'est une histoire certes romancée, peut être même parfois un peu à l'eau de rose, mais le style littéraire impeccable, les descriptions et la personnalité de l'héroïne, associés à de nombreux aspects détaillés de la vie des geishas, et le décor en font un récit vivant et passionnant, dans lequel j'ai adoré me plonger!
Nota bene: Non, les geishas ne sont pas des prostituées! Ce sont plutôt des dames de compagnie, artistes accomplies dans différents domaines, excellant dans l'art de la conversation et du divertissement, mais elle n'offraient pas des services sexuels à leurs clients (bien que certaines le faisaient). La seule personne avec qui elles pouvaient avoir des activités intimes était leur danna, un protecteur qui leur fournit un soutien financier. Je vous renvoie à cet article de Vivre le Japon qui explique très bien ce que font exactement les geishas!
Lorsque Chiyo y met pour la première fois les pieds, on commence à découvrir Gion en même temps qu'elle via ses yeux . Avec elle, on apprend petit à petit les codes de ce monde à part entière, de cette société un peu coupée du monde à l'esthétique soignée. Elle rejoint l'okiya (maison de geisha) Nitta, dirigé par Mère, avare, acariâtre et qui dirige d'une main de fer les finances de la maison avec très peu d'humanité, Grand-Mère qui est une ancienne geisha âgée, égoïste et capricieuse. Mais la pire de toutes restera la geisha star de l'okiya, Hatsumomo, une femme sublime mais méchante et cruelle, prête à tout pour détruire notre héroïne. Chiyo trouvera cependant une écoute et du réconfort auprès de Tatie, gentille et patiente envers elle, un peu comme une grande sœur. Elle devient amie avec Pumpkin, une autre apprentie geisha de son âge qui habite dans l'okiya, mais comme elles ont les mêmes ambitions, leur amitié ne sera pas toujours simple. Mameha, une des geishas les plus appréciées de Gion, l'aidera aussi énormément.
On s'attache rapidement à l'héroïne, touché par les épreuves qu'elle traverse. On admire aussi sa patience face aux obstacles qui se dressent devant elle au fil des ans, et par rapport aux sentiments qu'elle nourrit pour le Président. Par contre, là où sa naïveté est normale et attendrissante lorsqu'elle est enfant, elle en devient agaçante une fois qu'elle devient vraiment geisha et passe dans l'adolescence puis l'âge adulte. Chiyo/Sayuri est loin d'être idiote et se montrera même calculatrice par moments, mais elle se fait plusieurs fois manipuler, notamment par Hatsumomo. Elle est aussi naïve dans le sens où à certains passages du livre, on dirait qu'elle ne se rend pas compte que certains de ses actes sont blessants pour d'autres personnes, et elle est finit souvent surprise des conséquences pourtant évidentes.
Mise à genoux par la cruauté des autres ou ses propres erreurs, elle touchera souvent le fond, mais son amour, sa patience et sa résignation réussiront à la faire progresser, petit à petit, étape par étape. Même dans les abysses, son espoir refait toujours surface. Très malheureuse au départ, elle se résignera et devenir geisha deviendra sa seule porte de sortie, et ce sera aussi la seule façon de réussir à atteindre le Président, l'homme beaucoup plus âgé qu'elle dont elle rêve depuis sa rencontre avec lui. Elle comprendra cependant qu'être une geisha accomplie et renommée est un véritable sacerdoce, avec son lot de souffrances et de terribles sacrifices. D'ailleurs le thème de la perte est extrêmement présent à plusieurs reprises dans le livre.
Ce qui est intéressant c'est aussi qu'en suivant son apprentissage, on apprend beaucoup sur les exigeants arts traditionnels japonais (le théâtre, la danse, le shamisen (instrument à cordes), le chant en ce qui concerne les geishas) qui demandent une discipline inébranlable. On découvre aussi de nombreux aspects de la vie des geishas: habillement, coiffures, mode de vie et même le mizuage (le rite de passage d'apprentie (maiko) à geisha, associé avant les années 60 à la mise aux enchères de la virginité - cet aspect a depuis été heureusement aboli). On sent que l'auteur a étudié son sujet et l'immersion est telle qu'au début je me suis demandée si c'était une histoire vraie, mais il s'agit bel et bien d'une fiction! Cela dit, je ne suis pas spécialiste de l'histoire des geishas, et je sais qu'il a parfois été reproché au livre d'être plein de clichés... mais comme c'est un roman, j'ai choisi de me laisser emporter sans me poser trop de questions.
L'un des points forts de ce livre est aussi le décor et l'ambiance. On se retrouve plongé dans un Japon suranné, encore plein de traditions, d'autant plus dans le quartier de Gion. On s'imagine aisément le tableau idyllique de rues bordées de machiyas, avec les lumières colorées des lanternes dans la nuit, et les fleurs de sakura qui viennent toucher l'eau d'un canal, pendant qu'une geisha traverse un pont en pousse-pousse... Les descriptions sont très vivantes et peignent magnifiquement le décor et l'ambiance. Mais même si c'est plaisant de déambuler mentalement dans un tel décor pendant la lecture, même si c'est dépaysant, ça fait presque trop carte postale, Japon parfait... peut être que cela est dû au fait que l'auteur est américain, même s'il connaît très bien le Japon?
Cependant, cela va être ébranlé avec l'arrivée de la seconde guerre mondiale, qui va complètement changer le Japon, suite à sa défaite, sous l'occupation américaine. Cela marque évidemment clairement un avant et un après dans la vie de Sayuri, car son monde ne sera plus jamais le même. Mais toujours, l'espoir la tiendra... et lui permettra peut être d'enfin réaliser ses rêves.
Pour finir, c'est une histoire certes romancée, peut être même parfois un peu à l'eau de rose, mais le style littéraire impeccable, les descriptions et la personnalité de l'héroïne, associés à de nombreux aspects détaillés de la vie des geishas, et le décor en font un récit vivant et passionnant, dans lequel j'ai adoré me plonger!
Avez-vous déjà lu/vu Mémoires d'une geisha?
Qu'en avez-vous pensé?
Qu'en avez-vous pensé?
Alors, cliché, pas cliché?
On connaît évidemment tous le Loch Ness, lac empreint de légendes: c'est d'ailleurs la première chose dont les gens nous parlent quand on dit qu'on part en Écosse! Mais s'il est très grand et plutôt joli, je ne l'ai pas spécialement préféré à tous les autres lochs qu'on a pu voir, j'ai par exemple préféré le Loch Lomond. Le village de Drumnadrochit est plutôt mignon mais tous les trucs à l'effigie de Nessie ne nous ont pas tellement convaincus de nous y arrêter (peut être à tort, mais on a trouvé que ça faisait trop attrape-touristes). A l'entrée de ce même village, juste au bord du Loch, en direction d'Inverness, il y a cependant une visite qui nous énormément plu: Urquhart Castle (ou plutôt ses ruines!)
Comme vous le savez si vous avez lu mes derniers articles ou si vous me suivez sur les réseaux sociaux où je vous bassine avec ça, je repars au Japon fin mai - début juin avec mon copain! Ce sera donc notre deuxième voyage là bas! Pour le premier, l'itinéraire avait été finalement rapidement bouclé car 1) Ma liste d'endroits à aller voir était plus courte car j'avais lu moins de choses sur les diverses régions du Japon 2) C'était un voyage que je planifiais depuis des années. Nous avions visité 4 villes: Tokyo, Kyoto, Hiroshima et Nara, avec des visites très classiques, parfait pour une première découverte!
Cette fois ci ça a été un peu plus laborieux: entre l'envie de voir bien plus de choses qu'on ne peut le faire raisonnablement en presque 3 semaines sur place et la logistique, j'ai plusieurs fois changé d'avis, rayé des visites pour finalement les remettre, je me suis posé mille questions sur le nombre de jours à consacrer à tel ou tel endroit... Je voulais voir beaucoup de choses, mais pas non plus courir, on veut prendre le temps de profiter tranquillement (se stresser avec un planning trop chargé n'est pas le but des vacances et encore moins dans le pays étranger qui te fascine le plus!)
Tokyo : 5 jours
Nous commencerons ce voyage à Tokyo, où nous atterrirons et passerons 5 jours dont un qui sera entièrement consacré à la ville voisine de Kamakura, qui est un grand classique mais nous avions fait l'impasse dessus la première fois! Nous avons aussi prévu de découvrir les quartiers populaires de Koenji et Shimokitazawa qui regorgent de magasins vintage dans une ambiance cool, les temples des chats Gotoku-ji et Imado-jinja, ainsi que la tour de Tokyo et le quartier de Ginza! Nous logerons à Ueno, ce sera aussi l'occasion de découvrir un peu cette partie de Tokyo dans laquelle nous étions passés assez rapidement. Et puis bien sûr retrouver des endroits qui nous ont plu : Akihabara pour mon copain et certainement Yanaka et Asakusa pour moi!
Kawaguchiko (Mont Fuji) : 2 jours
Nous prendrons ensuite un bus de Shinjuku pour rejoindre la région des cinq lacs du célèbre Fuji-san, la montagne emblématique! Point d'ascension prévue (c'est possible du 1er juillet au 31 août uniquement) mais un séjour de deux jours à Kawaguchiko, au bord du lac Kawaguchi! On va louer des vélos un des deux jours (en priant très fort pour que le temps soit de la partie et qu'on arrive à voir la montagne) pour faire le tour du lac, on se détendra dans un onsen et on visitera aussi la Chureito Pagoda, peut être le musée du kimono... et ce qu'on trouvera de sympa dans le coin!
Kyoto : 3 jours
A la base, nous n'avions pas prévu d'y retourner... mais Kyoto est Kyoto, et j'ai eu un tel coup de cœur pour la ville (oui, comme beaucoup, mais comment être insensible au charme de l'ancienne capitale?) que finalement on a prévu d'y repasser 3 jours! Nous allons faire la rando entre Kurama et Kibune au nord (les stories d'Eugénie ont fini de me convaincre), visiter des temples qu'on a pas encore vus (avec 2000 temples en tout on est larges!), passer un peu de temps dans les jolies rues de Gion qu'on avait vraiment visité trop vite la première fois... Je suis aussi en train de me renseigner pour éventuellement participer à une cérémonie du thé, ça fait longtemps que je veux faire ça, j'espère juste éviter de tomber dans un attrape-touristes car ça m'intéresse énormément.
Himeji : 1 jour
Quel regret de n'avoir vu le château du héron blanc que depuis le train la première fois! Cette fois, nous allons y remédier et en profiter pour le découvrir, ainsi que son jardin et la petite ville éponyme, en passant une nuit là bas.
Okayama et Kurashiki : 2 jours
Nous continuons le lendemain un peu plus à l'ouest, avec un arrêt à Okayama pour son château et le jardin Koraku-en, qui est considéré comme l'un des trois plus beaux du Japon. En fin de journée nous rejoindrons Kurashiki, une jolie petite ville à l'ambiance traditionnelle avec ses anciens entrepôts réhabilités en commerces et son canal... Je pense que l'atmosphère va nous plaire alors j'ai prévu deux nuits sur place pour bien nous en imprégner et prendre le temps de profiter et de visiter.
Osaka : 4 jours
Dernière étape et pas la moindre : Osaka! Nous ne l'avions pas prévue au premier voyage, pas par manque d'intérêt mais parce que choisir c'est aussi renoncer... Du coup c'est devenu un passage obligé pour ce deuxième voyage et il me tarde de la découvrir, avec sa folie dont j'entends parler depuis des années, les néons du quartier de Dotonbori, le côté rétro du quartier de Shin Sekai, Den Den Town l'Akihabara d'Osaka, et toutes les surprises qu'elle nous réserve à coup sûr! Sans oublier ce pourquoi elle est la plus connue : sa gastronomie (version végétarienne pour nous, on espère qu'on va s'en sortir pour pouvoir manger!) Le séjour touchera déjà à sa fin et nous reprendrons ensuite l'avion directement d'Osaka... avec (je le sais déjà) une envie de revenir au Japon toujours plus forte!
Comme ça vous devez vous dire que ce programme est millimétré, mais il ne l'est pas vraiment, j'ai juste bien en tête tous les endroits qu'on a envie de voir (et je me suis aussi fait une méga carte sur My Maps que je remplis au fur et à mesure dès que je repère un truc qui m'intéresse au fil de mes lectures de blogs et de sites) On verra sur place ce qu'on visite tel ou tel jour, il y a tant à découvrir! Bien entendu je partagerai tout ça avec vous sur Instagram principalement: même si je ne compte pas passer ma vie sur les réseaux sociaux là bas (encore heureux), j'aime trop partager ma passion et mes voyages avec vous, donc n'hésitez pas à me suivre! :)
Si vous avez des bonnes adresses à me conseiller, des retours d'expérience, des coins moins connus que je peux intégrer à nos visites dans ces différentes villes, ou tout autre commentaire ou remarque, je suis toute ouïe!
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Si vous avez des bonnes adresses à me conseiller, des retours d'expérience, des coins moins connus que je peux intégrer à nos visites dans ces différentes villes, ou tout autre commentaire ou remarque, je suis toute ouïe!
C'est avec un peu de nostalgie que je vous annonce que les articles sur notre premier voyage au Japon touchent bientôt à leur fin : celui-ci est très certainement l'antépénultième (j'ai toujours rêvé de placer ce mot - check!) Fort heureusement, c'est bientôt reparti pour un tour, et ces derniers articles du voyage de mai 2015 (trois ans déjà!) seront suivis dans quelques mois de plein de nouvelles aventures japonaises!
Il y a quelques semaines, Emy m'a mentionnée pour participer au Sunshine Blogger Award, une série de questions auxquelles on doit répondre pour en dire un peu plus sur nous autour de la thématique du voyage et de notre pratique de celui-ci! J'ai toujours bien aimé répondre à ces questions qui permettent de partager des choses avec les lecteurs, alors c'est parti!
Sur l'île d'Orta San Giulio, en Italie
Quel sera ton premier voyage de 2018?
Ce sera le Japon pour la seconde fois, fin mai - début juin! Même période que la dernière fois donc normalement du beau temps, 30°C, fréquentation touristique modérée... J'ai bouclé l'itinéraire, il faut que je regarde pour les pass de transport et j'en suis à la recherche d'hébergements, je suis joie!!
Es-tu du genre à ramener des souvenirs de voyages (ex: magnets, une boule à neige…)?
Ce n'est pas du tout original et je sais que beaucoup de voyageurs le font mais à chaque voyage j'essaye de ramener au moins un joli magnet (mais pas forcément, si je n'en trouve que des kitsch je préfère passer mon chemin) pour le mettre sur le frigo. Avec les cartes postales que nos proches nous ont envoyées au fil du temps, ça donne un côté sympa à la cuisine! Sinon j'aime bien ramener un peu d'alimentaire et des accessoires.
Quel est ton pays préféré et pourquoi?
Il y en a deux : le Japon, évidemmment! On ne va pas épiloguer là dessus, j'en parle déjà bien assez, mais cette culture, ce pays, ces paysages me fascinent au niveau de passion, je ne me lasse jamais d'apprendre des choses dessus!
Mais aussi le Royaume-Uni (comme Emy!) depuis presque toujours: je me suis toujours sentie un peu britannique dans mes goûts et mon caractère, je suis allée à Londres 4 fois, l'anglais était ma matière préférée pendant ma scolarité, j'ai étudié la langue, l'histoire et la civilisation à la fac, j'ai vécu 10 mois au Pays de Galles en Erasmus, j'ai eu un coup de foudre pour l’Écosse il y a presque deux ans, j'adore la littérature... C'est un pays tellement riche et varié, qui mérite tellement plus que d'être résumé à son temps anarchique! J'ai envie de l'explorer régulièrement (c'est plus facile, seule une mer nous sépare!) et si je devais vivre à l'étranger, je n'aurais aucune hésitation : ce serait là bas.
Quelle est l’activité la plus insolite que tu aies expérimenté en voyage?
Je ne crois pas avoir déjà expérimenté d'activité vraiment insolite en voyage... (#teammamie) Dans le genre on ne fait pas ça tous les jours je pourrais dire la réunion de scouts au Québec à laquelle une de mes correspondantes m'a amenée quand j'y suis allée avec le théâtre à 12 ans (ambiance Davy Crockett) ou alors la pause dans un Neko Café à Ikebukuro à Tokyo!
Préfères-tu passer par une agence de voyage ou tout organiser toi-même?
J'ai toujours préféré organiser moi même, déjà parce que j'adore ça, c'est déjà un peu voyager avant le voyage, mais aussi parce que ça laisse beaucoup plus de liberté et que ça revient moins cher! Je peux éventuellement réserver des choses via des agences ponctuellement mais jamais je n'ai confié toute l'organisation de mes voyages à une agence. Je suis sûre que ce sont des organismes d'excellent conseil et je ne doute pas de leur compétence et leur utilité, mais j'aime trop tout organiser de A à Z (en laissant quand même un peu de place à l'improvisation).
Que dirais-tu pour nous convaincre de visiter ta région?
Je n'ai pas besoin de dire grand chose, Savoie Mont Blanc a déjà tellement d'atouts qui attirent des visiteurs d'un peu partout! Montagnes majestueuses, villes avec des jolis quartiers médiévaux, lacs scintillants... chaque saison est très marquée et très différente, il y a plein de choses à faire et à découvrir qu'on soit un grand sportif ou plutôt adeptes de visites et de détente! C'est aussi une région qui offre de l'évasion tant ses paysages évoquent tour à tour l'Italie, l’Écosse, le Canada... Un petit conseil de locale? Ne pensez pas qu'à l'hiver, notre région a beaucoup à offrir en dehors des stations de ski: arbres en fleurs au printemps, quiétude en été et couleurs flamboyantes en automne! Et si vous n'êtes toujours pas convaincus, je n'ai plus qu'un mot: raclette.
Es-tu déjà parti(e) en voyage sur un coup de tête du jour au lendemain?
Jamais! Je suis un peu trop maniaque de l'organisation pour ça et quand on est salarié c'est un peu compliqué de se dire "tiens je pars demain à l'autre bout du monde" du jour au lendemain, les congés ne sont pas extensibles et il faut les poser en avance! Mais pour un week-end dans une destination proche, pourquoi pas? Ça fait longtemps que j'ai envie de me faire ça toute seule, reste à sauter le pas!
Quel est le plus beau paysage que tu as vu?
C'est impossible de n'en citer qu'un, je vous parlerai donc DES plus beaux paysages que j'ai vus! L’Écosse (les paysages des Highlands sont tellement exceptionnels: la vallée de Glencoe, l'île de Skye, les Cairngorms, les Trossachs...), les îles Borromées sur le lac majeur en Italie, les falaises de Bonifacio et les petites routes dans la montagne en Corse, l'océan en Aquitaine et en Bretagne, les randos faites dans ma région et les multiples vues du Mont Blanc que je pourrais admirer encore et encore, au Japon, l'île de Miyajima, le Fushimi Inari et la vue du Kiyomizu-dera, le Lysefjord et le Prekestolen en Norvège... Notre planète est fantastique et regorge d'endroits magiques sur tous les continents!
Quelle coutume as-tu découvert lors d’un voyage?
Tout en étant athée, au Japon, j'aime beaucoup tous les rituels liés au shintoïsme comme les ema (plaques votives), les omikuji (prédictions qu'on tire au hasard et qu'on garde si elles sont bonnes mais qu'on accroche à un arbre si elles sont mauvaises), la purification avant d'entrer dans un sanctuaire... ça a un côté un peu mystérieux auquel j'ai bien envie de croire, j'aime l'idée que des kami (esprits), présents en toutes choses, nous entourent! J'aimerais aussi énormément voir un matsuri, une fête traditionnelle.
La meilleure chanson pour un road trip?
Je trouve que le garage rock, classique ou plus récent, est LE style musical des road trips:
Une bonne résolution pour 2018?
Profiter à fond de notre voyage au Japon, déjà, mais aussi prendre plus le temps de découvrir ma région et la France en général, on a tellement de paysages et de cultures régionales différentes, malgré la taille plutôt petite de notre pays!
Et voilà! Je crois que ce tag est passé chez tous les blogueurs voyages que je connais, donc je mentionnerai personne mais n'hésitez pas vous aussi à répondre à ces questions dans les commentaires, ou sur votre propre blog!
Bienvenue
Camille
Découvrez ici mes petits et grands voyages à deux pas de chez moi ou à l'autre bout du monde, ainsi que ma passion pour le Japon et sa culture! Bonne visite!
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